suget trouver sur epsylonn (ba oui encore mais bon ya vraiment de très bon suget sur leur site, dsl les epsylonn de vous pomper encore une fois je n'ai vraiment aucun mérite
)
poster par RABIN de EPSYLONN:
"Quand un article de presse dit clairement les choses
Samedi 10 décembre, en marge du festival des Transmusicales, la ville
de
Rennes a été le lieu, pour la seconde année consécutive,
d'affrontements
entre forces de l'ordre et raveurs privés de leur terrain de fête par
décision préfectorale, alors que la mairie de Rennes avait proposé un
lieu pour les accueillir. Ces incidents, anticipés par la saisie de
matériel de sonorisation et la condamnation d'un raveur pour outrage à
la préfète d'Ille-et-Vilaine, Bernadette Malgorn, sont un des multiples
exemples de l'incompréhension qui semble régner entre l'Etat, les
collectivités locales et les acteurs d'un mouvement culturel — celui
des
free-parties (aussi appelées rave ou teknivals) — dont les pratiques ne
cessent d'être diabolisées.
Le sentiment de frustration grandit parmi ces amateurs de musique
techno
qui aspirent à vivre leurs fêtes en plein air et hors de tout système
commercial. Certes, la gestion de ce type de rassemblement peut se
révéler problématique pour l'administration, en particulier pour les
maires des communes sur lesquelles ces sound-systems s'installent. La
philosophie libertaire, le refus de hiérarchie organisationnelle,
inhérents au mouvement, peuvent compliquer la maîtrise des flux de
participants, des nuisances sonores, de l'aménagement d'un site, de sa
sécurisation en termes de circulation et de santé publique, de la
préservation de l'environnement.
A l'initiative du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, le décret
du
3 mai 2002 avait tenté de réglementer et d'encadrer ce type de
manifestation, de responsabiliser ses organisateurs. Mais en obligeant
les "teufeurs" à demander une autorisation à la préfecture pour tout
rassemblement de plus de 250 personnes, et en imposant des démarches
administratives complexes et des coûts élevés de production, ce décret
a
eu des effets pervers.
Les plus petites raves étant par nature les moins organisées, elles ont
souvent disparu (ou se sont mis hors la loi) au profit de quelques
événements dont la rareté (5 ou 6 par an) est devenue proportionnelle à
leur gigantisme. Quand ils parviennent à s'organiser, ces derniers
bénéficient du soutien logistique des préfectures, mais leur nombre est
loin de satisfaire ceux désireux de faire exister cette culture et les
masses de spectateurs (jusqu'à 30 000 personnes) ne font rien pour
arranger l'image des teknivals.
Une des initiatives heureuses de cette tentative d'encadrement aura été
la nomination, par le ministère de l'intérieur, de médiateurs (souvent
issus d'associations locales) censés faire l'interface entre le
mouvement des teufeurs et les décideurs. La mise en place d'espaces de
dialogue entre fans de techno, préfecture, direction régionale des
affaires culturelles et collectivités locales a parfois permis de mieux
se comprendre, mais, concrètement, la tâche est toujours aussi ardue
quand il s'agit de trouver un terrain d'accueil et d'obtenir une
autorisation définitive.
Nombre de médiateurs, relayés par le ministère de la culture, insistent
aujourd'hui sur le besoin de faire passer de 250 à 500 le nombre de
personnes à partir duquel un rassemblement nécessite une autorisation.
Le but serait de favoriser les raves de petites tailles afin que les
frustrations ne provoquent pas de rushes disproportionnés lors des
rares
soirées autorisées. Autre revendication souvent exprimée : un
recensement national des terrains publics et de ceux proposés par des
propriétaires privés, susceptibles d'accueillir ces manifestations.
Mais dans une société obsédée par le risque zéro et la procédure, il
faudrait aussi faire l'effort d'assouplir le seuil de tolérance
vis-à-vis de manières de vivre hors des normes et des cadres imposés.
Considéré par beaucoup de jeunes comme un moment de convivialité,
d'expérience communautaire, d'excès initiatique ou d'engagement
anticonsumériste, l'univers des free-parties génère ses impasses et ses
dérives. Mais n'est-ce pas à l'honneur d'un pays de permettre à ses
marges d'exister ?
Stéphane Davet
Article paru dans l'édition du Monde du 18.12.05"
et voici deux lien en rapport avec le scandale des trans:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]voila bonne lecture!!!!!!! et encore merci au EPSYLONN continué comme ça votre site c de la grosse boulette!!!!!!!!!!!!!!!